En ce moment

Fermeture Centre de documentation

Avril – Mai | Fermeture temporaire du CDH |

En raison de la préparation d’ouverture du nouveau parcours, le centre de documentation ne sera pas accessible du 1er avril au 19 mai 2025 inclus. Toutes les demandes de recherche seront mises en attente. 

L’accueil des lecteurs sera à nouveau possible à partir du mardi 20 mai 2025. Nous vous invitons à prendre rendez-vous par courriel ou par téléphone.

Merci de votre patience et de votre compréhension.

Le futur MND

Chaque mois, découvrez une thématique du futur parcours permanent | La lutte contre les trafics contemporains

Pendant des siècles, la contrebande s’est concentrée majoritairement sur des produits de consommation courante, mais durant le XXe siècle, l’explosion du commerce international a profondément modifié les trafics illégaux.

De nouveaux types de marchandises attirent les réseaux criminels, à commencer par les stupéfiants, devenus le premier marché illégal au monde. L’action de la douane dans la lutte contre le trafic de drogues est cruciale, pour protéger la santé de la population et empêcher le développement d’organisations criminelles. Administration de terrain, elle réalise environ 80 % des saisies effectuées sur le territoire national par l’ensemble des services répressifs de l’État.

Un nouveau trafic a également émergé avec le développement de la société de consommation et la délocalisation d’une partie de la production hors d’Europe : les contrefaçons. Véritable fléau commercial, menaçant à la fois l’économie, la santé et la sécurité des citoyens, la contrefaçon génère une économie parallèle, en lien avec la criminalité, qui représente un manque à gagner de plusieurs milliards d’euros pour l’économie nationale.

Enfin, d’autres marchés existant depuis longtemps, comme le commerce d’animaux rares ou de biens culturels, ont connu un développement sans précédent, les hissant aux troisième et quatrième rangs des trafics illégaux.
Le commerce d’espèces animales et végétales sauvages génère ainsi plus de 25 milliards de dollars par an. Il est responsable de la mort de centaines de millions de spécimens. Le produit mondial des ventes de biens culturels est quant à lui passé de 2 à 150 milliards de dollars ces vingt dernières années. Dans ce marché de l’art mondialisé, les biens culturels sont devenus des produits financiers attractifs, y compris pour les réseaux criminels.

40 ans d’acquisition

Découvrez l’origine des pièces maîtresses des collections.

Le musée conserve aujourd’hui plus de 13 500 objets. Constituées au fil de quatre décennies par versements de services douaniers, dons et achats, cette collection illustre le passé et le présent de la douane. La politique d’acquisition se concentre sur des objets permettant d’expliquer les missions de la douane et le travail de ses agents. 

Nous vous proposons de découvrir ici l’histoire de quelques pièces remarquables.

Sauve qui peau

Du CE1 à la 5e : empruntez gratuitement notre valise pédagogique sur le trafic d’espèces protégées

La valise « Sauve qui peau » présente l’une des missions actuelles de la douane : la lutte contre le trafic d’espèces animales et végétales protégées par la CITES.
Cette convention internationale de 1973 vise à réguler le commerce des espèces en voie d’extinction, notamment du fait du braconnage.

La valise contient des supports pédagogiques pour aider l’enseignant à animer la séance et tout le matériel nécessaire à un jeu de plateau.

Télécharger le dépliant de la valise

Informations pratiques
Prêt gratuit de 2 semaines, pour une exploitation en classe.
L’enseignant se procure et restitue la valise au musée.
Réservation au 09 702 75 749.

Atelier pédagogique au sein de votre établissement
Pour les établissements scolaires de la CUB, la médiatrice du musée peut venir animer une séance en classe, accompagnée d’un douanier.
Tarifs dégressifs selon le nombre de classes se succédant sur la même journée :
1 classe : 40 € • 2 classes : 70 € • 3 classes : 100 €
Durée d’une séance : 1h30 

Le chef-d’œuvre du MND voyage

Le chef-d’œuvre de nos collections a trouvé refuge au Musée des Beaux-Arts

A l’occasion des 150 ans de la naissance du courant impressionniste, le Musée des Beaux-Arts de Bordeaux a  exposé en 2024 une trentaine de tableaux autour de l’œuvre maîtresse du Musée national des douanes : « Cabane des douaniers, effet d’après‑midi », de Claude Monet.

Acquis par l’État lors d’une vente aux enchères, ce tableau est depuis en dépôt au MND. Pendant la fermeture du musée pour des travaux de rénovation, cette toile est accueillie dans l’aile Rosa Bonheur du MusBA.
Son intérêt, outre son célèbre auteur, est multiple, tant pour ce qui concerne la douane, puisqu’il représente une cabane de douanier, que l’histoire de l’art. Ce paysage fut réalisé lors d’un séjour du peintre à Pourville en 1882 à l’occasion duquel Monet expérimente une démarche qui deviendra systématique dans les années 1890 : la série. Il teste les effets du matin, du soir, essayant de traduire les changements de lumière dans sa peinture, démarche qui fera sa renommée.

Télécharger la fiche de l’œuvre

Plus d’informations sur l’accrochage du MUSBA

Saison Impressionniste © F. Deval, Musée des Beaux-Arts de Bordeaux

L’Œuf d’Aepyornis Maximus

Vieux de plusieurs siècles, cet œuf fossilisé mesure 70 cm de diamètre et 33 cm de hauteur, l’équivalent d’un ballon de rugby. Il a été pondu par un oiseau géant qui vivait uniquement sur l’île de Madagascar et qui a aujourd’hui disparu : l’Aepyornis maximus. Les œufs fossilisés d’Aepyornis sont considérés à Madagascar comme des trésors nationaux, un statut particulier de biens culturels qui interdit leur exportation. Ils sont à ce titre protégés par la Convention internationale de l’Unesco contre le trafic illicite de biens culturels (1970).

C’est pourtant au port du Havre que notre œuf fut découvert par les services des douanes, le 14 juillet 1999, dans un conteneur maritime en provenance de Madagascar. En tout, 375 œufs fossilisés étaient dissimulés au milieu de 217 colis de marchandises.
Suite à cette saisie, 315 œufs ont été restitués à Madagascar. En remerciement à la douane, le gouvernement malgache a fait don d’un spécimen au Musée national des douanes. Cet œuf est depuis devenu l’une des nombreuses curiosités du parcours permanent.

Pour en savoir plus, consulter l’article complet en ligne.

Cabane des douaniers, Claude Monet

Ce tableau a été acheté en 1985 par le ministère des Finances, lors d’une vente aux enchères organisée à Tokyo, pour être exposé au tout nouveau Musée national des douanes. Avec cette acquisition de son ministère de tutelle, le musée, ouvert en 1984, s’enrichissait d’une œuvre à même d’attirer de nombreux visiteurs.

L’intérêt de ce tableau est en effet multiple, tant en ce qui concerne l’histoire de l’art que celle de la douane. Outre son très célèbre auteur, cette toile évoque la dure vie des douaniers affectés à la surveillance des côtes, à travers la cabane qu’elle représente.

Au XIXᵉ siècle, des cabanes et des postes de douanes sont construits le long du littoral pour en assurer la surveillance. Comme les sentiers des douaniers (aujourd’hui réhabilités en chemins de randonnée), ces cabanes ont participé à la vie quotidienne des brigades, qu’elles aient servi de logement (pour les points fixes), ou d’abris provisoires (pour la surveillance itinérante).

Abandonnés par l’administration, les cabanes et sentiers de douaniers, situés dans des paysages pittoresques ou grandioses, sont devenu un motif privilégié pour de nombreux peintres.

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La balance de l’Hôtel des Fermes

Cette balance est l’objet le plus imposant des collections, avec ses quatre mètres de haut. Elle a été fabriquée sur commande du Fermier général de Bordeaux pour servir au pesage des marchandises à soumettre aux traites, c’est-à-dire aux droits de douane.

Ses éléments démontés ont été retrouvés dans les années 1970 dans la halle de l’ancien Hôtel des Fermes de Bordeaux, qui accueille depuis 1984 le musée. Le châssis en bois de chêne et le fléau, tous deux complets, étaient alignés sur le sol. Le fléau en acier forgé, de deux mètres d’envergure, est gravé de sa date de fabrication, 1783, et des initiales de son fabriquant : “A. F.” pour Antoine Fournel.

Afin de pouvoir exposer la balance dans le musée, il a fallu la remonter et la compléter. Il manquait en effet les plateaux. Des recherches documentaires ont permis de supposer qu’ils devaient être en bois, attachés au fléau par des cordes. Des reconstitutions modernes de ces éléments ont donc été commandées pour permettre à la balance de trôner à nouveau dans la halle qu’elle n’a jamais quittée.

Pour en savoir plus, consulter l’article complet en ligne.