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Le futur MND

Chaque mois, découvrez une thématique du futur parcours permanent | La surveillance des frontières

Le cœur de mission de la douane est la surveillance des frontières, qu’elles soient terrestres ou maritimes, physiques ou, aujourd’hui, numériques.

La zone-frontière est déterminée par un double tracé : une première ligne suit la frontière proprement dite, une seconde ligne est dessinée vingt kilomètres en deçà. L’espace entre ces lignes constitue le rayon des douanes, dont la surveillance est assurée par des brigades terrestres, maritimes, et depuis les années 1950, aéroportuaires.

Dès l’Ancien Régime, les agents de la Ferme générale sillonnent aussi les abords des ports et estuaires pour empêcher les embarquements et débarquements frauduleux de marchandises. Cette surveillance maritime est complétée par des brigades affectées à la surveillance des côtes. En arpentant le littoral, les douaniers créent de nouveaux chemins, les fameux « sentiers des douaniers » qui ont inspiré de nombreux peintres.

Redéployés depuis les années 1960 sur l’ensemble du territoire, les douaniers continuent à assurer le contrôle des frontières françaises et communautaires.

40 ans d’acquisition

Découvrez l’origine des pièces maîtresses des collections.

Le musée conserve aujourd’hui plus de 13 500 objets. Constituées au fil de quatre décennies par versements de services douaniers, dons et achats, cette collection illustre le passé et le présent de la douane. La politique d’acquisition se concentre sur des objets permettant d’expliquer les missions de la douane et le travail de ses agents. 

Nous vous proposons de découvrir ici l’histoire de quelques pièces remarquables.

Sauve qui peau

Du CE1 à la 5e : empruntez gratuitement notre valise pédagogique sur le trafic d’espèces protégées

La valise « Sauve qui peau » présente l’une des missions actuelles de la douane : la lutte contre le trafic d’espèces animales et végétales protégées par la CITES.
Cette convention internationale de 1973 vise à réguler le commerce des espèces en voie d’extinction, notamment du fait du braconnage.

La valise contient des supports pédagogiques pour aider l’enseignant à animer la séance et tout le matériel nécessaire à un jeu de plateau.

Télécharger le dépliant de la valise

Informations pratiques
Prêt gratuit de 2 semaines, pour une exploitation en classe.
L’enseignant se procure et restitue la valise au musée.
Réservation au 09 702 75 749.

Atelier pédagogique au sein de votre établissement
Pour les établissements scolaires de la CUB, la médiatrice du musée peut venir animer une séance en classe, accompagnée d’un douanier.
Tarifs dégressifs selon le nombre de classes se succédant sur la même journée :
1 classe : 40 € • 2 classes : 70 € • 3 classes : 100 €
Durée d’une séance : 1h30 

Le chef-d’œuvre du MND voyage

Jusqu’à fin 2024 | Le chef-d’œuvre de nos collections a trouvé refuge au Musée des Beaux-Arts

A l’occasion des 150 ans de la naissance du courant impressionniste, le Musée des Beaux-Arts de Bordeaux expose une trentaine de tableaux autour de l’œuvre maîtresse du Musée national des douanes : « Cabane des douaniers, effet d’après‑midi », de Claude Monet.

Acquis par l’État lors d’une vente aux enchères, ce tableau est depuis en dépôt au MND. Pendant la fermeture du musée pour des travaux de rénovation, cette toile est accueillie dans l’aile Rosa Bonheur du MusBA.
Son intérêt, outre son célèbre auteur, est multiple, tant pour ce qui concerne la douane, puisqu’il représente une cabane de douanier, que l’histoire de l’art. Ce paysage fut réalisé lors d’un séjour du peintre à Pourville en 1882 à l’occasion duquel Monet expérimente une démarche qui deviendra systématique dans les années 1890 : la série. Il teste les effets du matin, du soir, essayant de traduire les changements de lumière dans sa peinture, démarche qui fera sa renommée.

Télécharger la fiche de l’œuvre

Plus d’informations sur l’accrochage du MUSBA

Saison Impressionniste © F. Deval, Musée des Beaux-Arts de Bordeaux

Cabane des douaniers, Claude Monet

Ce tableau a été acheté en 1985 par le ministère des Finances, lors d’une vente aux enchères organisée à Tokyo, pour être exposé au tout nouveau Musée national des douanes. Avec cette acquisition de son ministère de tutelle, le musée, ouvert en 1984, s’enrichissait d’une œuvre à même d’attirer de nombreux visiteurs.

L’intérêt de ce tableau est en effet multiple, tant en ce qui concerne l’histoire de l’art que celle de la douane. Outre son très célèbre auteur, cette toile évoque la dure vie des douaniers affectés à la surveillance des côtes, à travers la cabane qu’elle représente.

Au XIXᵉ siècle, des cabanes et des postes de douanes sont construits le long du littoral pour en assurer la surveillance. Comme les sentiers des douaniers (aujourd’hui réhabilités en chemins de randonnée), ces cabanes ont participé à la vie quotidienne des brigades, qu’elles aient servi de logement (pour les points fixes), ou d’abris provisoires (pour la surveillance itinérante).

Abandonnés par l’administration, les cabanes et sentiers de douaniers, situés dans des paysages pittoresques ou grandioses, sont devenu un motif privilégié pour de nombreux peintres.

Pour en savoir plus, consulter l’article complet en ligne.

La balance de l’Hôtel des Fermes

Cette balance est l’objet le plus imposant des collections, avec ses quatre mètres de haut. Elle a été fabriquée sur commande du Fermier général de Bordeaux pour servir au pesage des marchandises à soumettre aux traites, c’est-à-dire aux droits de douane.

Ses éléments démontés ont été retrouvés dans les années 1970 dans la halle de l’ancien Hôtel des Fermes de Bordeaux, qui accueille depuis 1984 le musée. Le châssis en bois de chêne et le fléau, tous deux complets, étaient alignés sur le sol. Le fléau en acier forgé, de deux mètres d’envergure, est gravé de sa date de fabrication, 1783, et des initiales de son fabriquant : “A. F.” pour Antoine Fournel.

Afin de pouvoir exposer la balance dans le musée, il a fallu la remonter et la compléter. Il manquait en effet les plateaux. Des recherches documentaires ont permis de supposer qu’ils devaient être en bois, attachés au fléau par des cordes. Des reconstitutions modernes de ces éléments ont donc été commandées pour permettre à la balance de trôner à nouveau dans la halle qu’elle n’a jamais quittée.

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